jeudi 31 juillet 2014

6eme et 7 ème jours: lecture et RPG

Pas grand chose: sinon que j'ai été me chercher du jus de raison a cause d'un leger problème intestinal TT

Quoi qu'il en soit, je n'ai pas mangé hier, j'ai beaucoups bu et aujourd'hui, j'ai mangé un bol de riz avec un peu de viande hachée avec echalottes et paprika/Saté.
Repas salé donc et gras...j'ai quasiment pas mis de gras et pourtant, c'etait blindé de graisse.
J'ai passé au chinois pour virer le surplus de graisses avant de faire cuire avec du riz a l'étouffé.

Pour le reste, pas mal de lectures sociologique, economique et ....historique.
Notement deux bouquins sur l'histoire de la belgique et les tresors disparus ou trouvé dans nos régions.
Ca me fait penser a ce tresor celto-romain qu'on avait trouvé dans Thuin, ville ou j'habitais quand j'etait petite: superbe, interressant a voir et a regarder. On a jamais sur ce qu'etait devenu ces pieces de maitre.
Mais bon quand on sais que les tresors historique comme les Mithraims sont detruits petit a petit, alors qu'on gueule pour une eglise, merde quoi.
Si deja on prenait soint des peintures dont certaines date de 2 siecles, ce serait deja pas mal.
J'ai souvenir d'une a liege: detruite, on avait coupé dedans au couteau, infâme.

Mais bon, persos sachant que rien ne survit plus de 6000 ans, je me dit que les archeologues du futur vont tirer une drole de gueule devant nos conneries en plastique imputrescible.

A cotés de cela, je me suis remis a RPG Maker, j'avais commencé il y a 5 ans, a tenter de faire des jeux d'horreurs mais je pêchais sur deux points: 1° la communauté francophone de certains forum etant très antipathique voire litteralement detestable, 2° les problèmes techniques.
Si avec du temps, j'ai reussi a en resoudre certains, pour d'autres j'avais un peu plus de mal.
Quoi qu'il en soit, j'avais fait mes 12 maps, imaginés l'histoire derrière le manoir, ect, ect ect...je voulais reprendre l'histoire d'une de mes fanfics et la remettre en rpg horrifique.

Donc ici, j'ai racheté VX ace, j'ai été fouiller apres une multitude de packs, histoire d'avoir du choix. On m'as dit que VX etait plus simple que XP maker, donc on va voir. Persos, si j'arrive a faire le rendu que je souhaite pour mon histoire et mon jeu, je serai au anges, je vous dirais quoi dans X mois.

mardi 29 juillet 2014

Le 6ème jours: Incartades, jugements et leger espoir

6ème jour: Gros ecarts aujourd'hui: boulettes maisons, fruits, eau petillante et ..... pain au chocolat ce matin (trop crevée et j'avais faim).
La personne m'as dit avoir besoin d'un apprenti pour Septembre et m'as promis de m'appeler, en attendant, je continuerais a chercher, histoire d'avoir un plan B si jamais il ne rappelle pas.
J'ai bu pas mal de boissons energetique aujourd'hui, trop probablement, ce n'est pas bon, sachant la dose de cafeine, mais pas eu le temps de faire du thé ce matin, et je hais le café (sauf machiato ou le café glaçé).

Des commentaires sur mon physique par deux pisseuses, mais je me console en sachant la vie merdique qu'elles mènent. Chacun ses plaisirs sadiques. Avoir des ecouteurs sur les oreilles semblent, pour certains, donner le droit de donner son avis de merdeuse tout haut.
J'ai adoré la gamine de 14 ans qui a commençé a lui gueuler dessus, sauf que bon...une espece de racailles vs une fille qui a une chance de sortir de cette cité merdique, j'avais envie de lui dire de la laisser parler. Etre fier de voir sa soeur de 16 ans être enceinte, ou encore abandonner l'ecole pour faire de l'elevage de chats, j'ai eu envie de rire. Certaines croivent encore au père noel, ils vont vite déchanter, mais bon la vente de beuh est florissante.
En attendant, des filles comme elles, j'en ai vu en rue, j'en ai vu aussi beaucoups finir alcoolique, droguée ou pire: sur le trottoir a faire le tapin, se maquer et avoir 5-6 marmots qu'on ne sais pas elever.

Je ne juge pas en général, mais je considère qu'avant de juger les gens, ils faut balayer devant sa porte. Faire un mioche a 15-16 ans, quand on a ni diplomes, ni argent et qu'on vit encore chez papa maman, un peu facile, puis ca chouine quand ces derniers vous foutent a la porte parce que vous deconnez a sortir constamment.
Ma belle-soeur en a fait les frais, mais quand elle s'est retrouvé seule, elle a retrouvé la tête sur les epaules, mais pour une qui y arrive, combien qui echoue?

Ca me fait penser a mon compagnon qui a fait l'ecole d'ingenieurs industriel et qui se trouvaient avec des pisseux qui glandaient et qui avaiet papa et maman derrière. Mon compagnon a essayé de prévenir que dans la vie réelle, c'etait loin d'etre simple et que si ils devaient mettre un coups de collier, c'etait maintenant pour pas se retrouver comme nous: jeunes adultes largués par nos parents a 16-18 ans après avoir eu notre diplome général, avec les parents qui lâchent: "va trouver un job"...sans diplôme, je remercie encore ma famille de merde qui m'as enlevé la possibilité de faire des etudes supérieures sous pretexte de trouver du boulot, l'année même de l'eclatement de la bulle des subprimes et de la crise immobilière !
Certains sentiront la douleur quand ils verront les portes leurs fermer la porte au nez.

En attendant, j'ai été a mon rdv ou l'on m'as dit qu'on aurait besoin d'un apprenti dès septembre, on m'as demandé de laisser coordonnée et autres, ce que j'ai fait, je suis arrivée trop tôt, mais avec oli derrière qui me tannait a partir super tôt ce matin, je me suis retrouvée avec un seul des patrons. En attendant, je cherche encore. Je veux apprendre ce metier, apprendre a faire les choses bien, naturellement et avec de bons produits frais.

J'ai vérif dans le même temps un truc dans ma ville: il n'existe qu'une seule boutique bio, hors de prix, quasiment rien de végétalien et pas de bar a jus dietetique. Ce qui me laisserait une opportunité si dans 3 ans, personnes n'as encore ouvert ce genre de truc. Le hic, c'est de trouver l'emplacement, le lieux adéquats et surtout le financement. A ce que j'ai compris, la 3ème années, ont a accès a des modules de financements tant privé que venant du gouvernement. Si j'ai moyen, je ferais d'une pierre deux coups: acheter le bateau et faire le bar sur le bateau comme prévu, avec restauration biologique et dietetique.

Je ne sais pas ou a été chercher ses infos, l'ami de ma tante mais il est pas doué, on m'as bien signifié que tant qu'on avait accès a la source et l'origine des produits, et un bon frigo: aucun problème.
Comme quoi certains ne sont pas doué, a moins que l'AFSCA ai encore fait des siennes ^^

lundi 28 juillet 2014

5ème jours: Riz, paprika, Argentine et Rage

5ème jour:
Repas du jour: Riz, paprika et oignons verts.
Cuit a l'etouffé: recette très simple: un sachet de riz, un bol, de l'eau et un micro-onde sur 6 minutes a temperature max. Ca cuit a l'etouffé. Rajoutez du sel au besoin si vous voulez.
Persos j'ai mis un peu de beurre salé, du paprika et un oignon vert coupés en fins morceaux.

Niveau boisson: pas le choix, j'ai pris la bouteille de soda, j'ai plus de thé et l'eau du robinet est imbuvable, en gros, elle est pleine de calcaire, et j'ai plus pensé a prendre un purificateur d'eau.
Quoi qu'il en soit, voila le repas de cette journée, ca, du thé, un verre de soda ce matin.

A cotés de cela, j'ai étée choquée ce matin en lisant que l'Argentine se trouvait dans le même état qu'en 2001, en clair, ils avaient été en faillite, ils s'etaient relevés, mais ils sont tous retombés dans les mêmes travers. Putain...quand est ce que les gens vont prendre leurs sorts en mains? c'est si compliqué de faire les choses pour soi et les autres?
Ah oui, l'Argent?...non, pas besoin de l'argent, c'est faisable, mais en petit groupe (entre 20 et 250 personnes, soit des villages).

Je me pose la question suivante: qu'est ce qui va se produire pour l'Argentine, sachant qu'a l'epoque, des gens, comme en espagne, ont finis a la rue comme de la merde, traités comme des moins que rien.
Certains en ont eux marres et ont repris des usines, et les ont remises en marche.
Pourquoi ne fait on pas cela? Lacheté? peur? stupidité?
Certains disent: "mais faites le alors"...on voudrait bien, mais seul, ce n'est pas faisable...il faut être plusieurs pour faire ce genre d'actions.

Je me sens en colère, en rage.
Je connais ma situation economique, j'ai subit les choix des autres sur ma vie, et quand enfin nous decidons, on découvre que l'on nous consid!re comme "mauvais"?
C'est du pur foutage de gueule !
Pour l'instant on vit et survit avec de l'argent mis de cotés, mais jusqu'a quand?
Il faut qu'on arrive a avoir notre place comme apprenti, avoir un job, même comme plongeur.
Sauf que si on regarde, nous sommes énormément sur un marché du travail saturé, des jobs en CDD souvent infernal pour beaucoups et qui font que les gens ne les prennent que pour mettre du beurre dans les epinards.

Les droits de l'homme? une vaste de blague, tout comme la méritocratie.
Même si je terminais mes bouquins, rien ne me dit que cela fonctionnerais, et vu comment on a fait pour tenter de s'en sortir, quand on vois l'energie que cela nous bouffe, j'ai des envies de meurtre !
J'ai envie de creer mon affaire, travailler pour moi même sans quelqu'un qui me juge ou juge ce que je suis.

Le pire c'est que votre physique est jugé, non vos compétences: hors je suis obèse et j'ai une dentition explosée en raison principale que j'ai vécu 1 ans de rue.
Et je peux vous dire que votre tenue peut facilement tomber si vous vous trouver dans des endroits limités ou des villes fort peu sociale. L'eau est la chose la plus dure a trouver en rue, donc se laver est un casse-tête, les mecs qui disent que c'est simple, oublie une chose: il faut etre choisis ou payer pour avoir accès au lieu avec de l'eau.
Y a bien les cimetierres, mais se laver a 5° dehors, bonjour.
Quand aux dents: on peu nettoyer ses dents, cependant, les produits dentaires sont dur a obtenir, je ne parle meme pas de la brosse a dents. Le hic, c'est que des que vous avez une carrie, cela corrompt tout le reste, et vous pouvez tenter d'enrayer le problème, rien n'y fera !
Donc on subit.

En attendant, ce ne sont pas les entités sociales qui m'ont aidées, et j'en connais peu pour qui c'est le cas.
En général, ils sont invasif, agressif, vous considère comme fénéant et un boulet, sans tenter de comprendre le problème. Pour eux, un toit resoud vos problèmes: sauf que ce n'est pas le cas.
Un simple exemple: si vous etes sdf, que vous tentez de remonter la pente, un CPAS va tout faire pour eviter de vous avoir dans ses "chiffres", si vous trouvez un lieu pour vivre, vous pourrez tenter de faire une formation, sauf que là encore, le CPAS va vous mettres des bâtons dans les roues, en vous obligeant a faire un metier merdique: femme de ménage.
Hors je demandais pour pouvoirs faire trois metiers, histoire d'avoir une chance de faire une formation qui aurait un débouché: Infirmer, Cuisinier, et le dernier j'etait hesitante: boulanger ou boucher (car il y a de la demande)....sauf que l'on m'as dit non !

Donc je devais faire quoi? crever?
Un ami m'as aidé a l'epoque, ami devenu mon compagnon. Il n'etait pas dans une situation meilleure que la mienne sauf qu'il avait un toit: son chomage partait totalement dans le loyer, il ne restait que 100E pour vivre et payer les autres factures.
je suis en rogne, complètement, parce que, je vous donne un truc: allez réellement dans les beaux quartiers, allez voir réellement le comportement des gens vis a vis de vous, entrez dans les grandes boutiques....et voyez les reactions, c'est assez édifiant !

On nous dit qu'il faut tuer, bouffer, etre compétitif, mais merde, je ne suis pas ainsi, je suis quelqu'un de diplomate, empathique, et très sociale en général. Je manque en revanche de confiance en moi, source d'angoisses, notement quand je dois aller chercher du boulot, car j'ai peur de ne pas être a la hauteur !

dimanche 27 juillet 2014

Quelques livres

Voici des liens ou vous pourrez telecharger des livres concernant les sujets que je parle (en dehors de mon régime ^^). La majorité des livres concernent la France, certains l'Europe, d'autres, l'asie, les USA ou encore l'afrique ou le moyen orient. Bonne lecture :)

La violence des Riches

Les Ghettos du Gotha

Les Barons: Enquête sur les Elus (France)

La Psychologie des foules

La raison contre le pouvoir: Le Pari Pascal

Le capitalisme criminel

Contre les Elections: l'impasse des Démocraties

Les Flingueurs: L'inutilité du débat politique et sa violence

La Grande Guerre: 14-18
Trop souvent éludée par rapport a la seconde grande guerre (même si l'histoire française oublie aussi la guerre de 14: les Bouvines)

Travailler, moi? JAMAIS !

La Haine de la Démocratie

Le Code du Travail 2014
Parce que cela doit servir a tous et que certains ne doivent pas oublier le sang versés pour obtenir ces droits !

Les conceptions Neolibérales du Droit

Fondements philosophiques du Neoliberalisme

La dette publique dans l'histoire humaine

Changer de modèle economique

Médias: Les nouveaux chiens de garde

Les poules préfèrent les cages

Métamorphose de la lutte des classes

La Révolution d'un seul brin de paille

1789: Le silence des Pauvres
J'ai un souvenir de mon enfance sur ce sujet, un film chiant que ma prof de français nous avaient fait voir, dedans ont comprenais que ceux qui avaient gagnés avec l'éviction de la noblesse etaient les bourgeois, tandis que les pauvres continueraient de crever de faim.

La Ponérologie des milieux politique et de pouvoirs

De l'inhumanité des Religions

La voie chinoise ou le Capitalisme d'Etat

Administrations du désastres et soumissions durable

Capitalisme de la séduction

Comment vivons nous et comment nous pourrions vivre

Le monde jusqu'a hier

Survivre a l'Effondrement

La corruption

Deconstruction du Discours de la Fachosphère
J'aime bien Dieudo, a l'époque ou il tapait sur tout le monde, puis bah c'est devenu une obsession, dommage.

Cartographie de l'Anarchisme revolutionnaire

Nous sommes ingouvernables: L'Anarchisme au Quebec

Sociologie de l'homosexualité

L'Espace public

L'Entreprise neo-liberale: Renouveau du Capitalisme

Le Jeûne

Sauver la démocratie en Europe

Qu'elle economie voulons nous?

Comprendre et appliquer Sun Tzu

Comment tremble la main invisible

Santé: Mensonges et propagandes

Le Règne des Oligarques

Gouverner par le Chaos

Le livre noir de la Gastronomie Française
CLaude Zidi avec son "l'Aile ou la Cuisse" n'as jamais été si proche de la vérité

Tous ruinés (sauf les riches)

La Révolte des Elites: Trahison de la Democratie

Un monde sans Credits

Les Iks: Survivre par la cruauté

Le livre noir de la revolution française
Je ne suis pas d'accords avec tout mais bon, plutot interressant.

Habitats: Construction traditionnelles et marginales

L'Encyclopedie Anarchiste

Et l'homme Crea Dieu

Faut il sortir de l'euro?











4ème jour: Humanisme et société

4ème jour:
Je me sens crevée, j'ai soif, je fume beaucoups et j'ai mangé un peu de viande de beuf hachée avec de la crème allegée persillée d'ognion frais.
Mon compagnon me tânne pour que je mange, mais je n'en ai pas envie, en realité, je remarque qu'il faut que je grignote dans la journée, sinon je m'enerve, et je risque de faire des ecarts.
Le problème est l'ennui, mais pas que cela, c'est compulsif.

Quoi qu'il en soit, j'avais demandé de l'eau petillante a mon compagnon, il a rammené.....du Coca (pour lui), 6 bouteilles de jus multivitaminé (hyper sucré) et.....2 bouteilles de soda citron (pour moi je présume).
Nourriture? aucune, en gros demain faudra que j'aille faire le plein sinon il va râler quand il verra qu'il n'y a rien dans le frigo: je vais reprendre du choux chinoix, des oignons verts, du tabasco et des nouilles Soba.
Je vais aussi refaire des pizza maison, ca fait 5 semaines qu'il m'en demande, je vais en refaire, ca me coute moins cher de les faire que de les acheter, faut jusque que je nettoye la grande plaque pour faire une super pizza, et encore, car je sais qu'il restera de la pâte.

Persos je le fait ainsi: farine (blé, celles de froment et mais donne une pate trop dure en cuisson), une moitié de levure fraiche, deux pincées de sel et une grosse cuillerée d'huile d'olive ainsi que quelques epices (selon les gouts).

Des fois j'oublie le sel, donc mon truc c'est de saupoudrer la plaque d'un peu de sel et de malaxer la pâte dessus.
En général, j'evite de faire des pâtes trop fine, car trop dure, mieux vaut une certaine epaisseur.

Mon vrai probs, c'est de faire du pain: la croute est hyper dure, et l'intérieur n'est pas toujours cuit correctement, et je ne sais comment reussir mon pain, j'en viens a croire qu'il faut que je le cuise dans un four a bois.
Pourtant a la découpe, le pain est plutot bon et délicieux, mais on a une croute monstrueusement dure et difficile a croquer. J'ai mis un bol d'eau, j'ai tenté de l'huile mais rien n'y fait !
Donc si quelqu'un a des solutions, je suis preneuse.


Pour le reste, pas grand chose, je lit beaucoups, et notement un traité anthropologique et ethnologique sur la civilisation des Iks, une peuplade africaine du nord de l'Ouganda, proche du Soudan.
Ca date de 1975, mais l'homme voyait très bien ce que cette société etait et la comparait a la notre.
Selon lui, nos sociétés occidentales, ne tiennent que parce que nous avons des lois fixes, mais dans les faits, la société iks montraient ce que nous deviendriont si nous continuons ainsi. Et que nous sommes devenus malgré nos beaux discours !
Aujourd'hui, le faible, l'empathique, le gentil est mis a mort car considéré comme inutile et trop faible pour survivre a cette jungle sociétale actuelle.

Et il n'as pas eu torts: le manque d'empathie, l'individualisme pur, l'argent a tout prix, nous devenus les iks, nous sommes devenus un peuple sans âme. Sans identité. Et une religion n'est pas une identité (sinon les peuples musulmans, Chretiens, judaique, ect, ne se seraient pas massacrés entres eux).
Et cette identité disparait vite: une ou deux générations, ce qui est notre cas.

Donc que faire? Retrouver une identité, hors cette identité dépends d'une chose: d'un mode de vie, de la sécurité de vie aussi, d'une certaine spiritualité mais non viciée (comme le sont trop de religions malheureusement).

Je remet ici l'extrait du livre : Les Iks: suvivre par la cruauté:

"Si nous tenons pour acquis, comme tout nous y incite, que les Iks n’ont pas toujours été tels qu’ils sont aujourd’hui, qu’ils ont un jour possédé les valeurs que nous estimons fondamentales, indispensables à la survie et à l’équilibre mental, dans ce cas, ce que les Iks nous disent, c’est que ces qualités ne sont nullement inhérentes à l’humanité, qu’elles ne font pas nécessairement partie de la nature humaine. Ces valeurs que nous chérissons tant et auxquelles certains se réfèrent pour souligner notre supériorité infinie sur les autres animaux sont peut-être des éléments de base de la société humaine, mais non de ce que nous appelons l’« humanité », et cela signifie que les Iks montrent clairement que la société elle-même n’est pas indispensable à la survie de l’homme, que l’homme n’est pas l’animal social qu’il a toujours cru être, qu’il est parfaitement capable de s’associer avec d’autres pour survivre sans pour autant être « social ». Les Iks ont renoncé avec succès à ces luxes inutiles que sont la famille, la coopération sociale, la foi, l’amour, l’espoir, etc., pour la simple raison que, dans les conditions où ils vivent, ces valeurs que nous tenons pour fondamentales allaient à rencontre de la survie. En montrant que l’homme peut s’en passer, les Iks montrent qu’il peut aussi se passer de la société au sens que nous donnons en général à ce terme, car ils ont remplacé la société humaine par un simple mécanisme de survie qui ne tient pas compte de l’affectivité. Pour l’instant, et pour ce qui les concerne, ce système est imparfait, car s’il assure la survie, c’est à un niveau minimal, et il y a encore compétition entre les individus au sein du système. Avec notre sophistication intellectuelle et notre technologie moderne, nous devrions être capables de perfectionner le système et d’éliminer la compétition, en assurant la survie de tous pendant un nombre donné d’années, en réduisant les exigences d’un système social impliquant des oppositions et des conflits, en abolissant le désir et ce qui s’oppose à son assouvissement, bref, en faisant de
nous des individus dotés d’un seul droit, celui de survivre, de telle manière que l’homme cesse d’être un animal humain pour devenir un simple végétal.
La seule interaction qui existe dans un tel système est l’exploitation mutuelle. Il en est déjà ainsi chez les Iks. 

Leurs rapports sont uniquement fondés sur l’intérêt personnel, et le système veille à ce que ces rapports soient purement temporaires, à ce qu’ils ne se transforment pas en quelque réalité aussi contraire à son bon purement temporaires, à ce qu’ils ne se transforment pas en quelque réalité aussi contraire à son bon fonctionnement que l’affection ou la confiance. En va-t-il tellement différemment dans notre société fondée sur un véritable sens de la solidarité dont les étais s’effondrent,
donnant à penser que peut-être cette société elle-même, telle que nous la connaissons, a cessé d’avoir une utilité et qu’en nous accrochant à un système usé, plus approprié à l’âge néolithique, nous sommes en train de provoquer notre propre destruction ? Nous l’avons rabibochée pour l’adapter à deux mille ans de transformation, mais cette vieille civilisation montre presque partout des signes d’effondrement, qui sont d’autant plus aigus qu’elle est plus « avancée ». C’est seulement dans les sociétés « arriérées » que cette tragique évolution n’est pas encore évidente. La famille, l’économie, le gouvernement, la
religion, les éléments de base de l’activité et du comportement sociaux, en dépit de nos rapetassages, ne
sont plus structurés d’une manière qui les rende compatibles entre eux et avec nous, car ils ne créent plus un sentiment d’unité impliquant une responsabilité mutuelle de tous les membres de notre société. Au mieux, ils permettent à l’individu de survivre en tant qu’individu, sans que ce qui peut subsister de responsabilité mutuelle se traduise par des actes. C’est le monde de l’individu, comme l’est le monde des Iks.

Qu’est devenue la famille occidentale ? Les très vieux et les très jeunes sont séparés, et nous nous en
débarrassons dans des hospices, des écoles ou des colonies de vacances, sinon sur les pentes du Meraniang. Les rapports conjugaux sont matière à plaisanteries, et la responsabilité de la santé, de l’éducation et du bien-être a été confiée à l’État. Nous avons en cela une supériorité technologique sur les Iks, car ils ont eu, eux, à abandonner cette responsabilité aux enfants de trois ans.
abandonner cette responsabilité aux enfants de trois ans ; il est difficile de dire, à cet égard, qui d’eux ou de nous estle plus « avancé ».

L’individualisme, qui est prêché avec un curieux fanatisme et exalté par notre goût toujours croissant des sports de compétition, en entreprises et des
divertissements suicidaires, est, bien entendu, en contradiction avec les idéaux sociaux que nous
continuons à professer, mais nous n’en tenons pas compte, car nous sommes déjà, au fond de nous, des individus asociaux. Cela se reflète dans notre économie de coupe-gorge, où presque toutes les formes d’exploitation d’autrui sont justifiées au nom de l’expansion. Le mal est en chacun de nous. Combien seraient prêts à partager leur richesse avec leur propre famille, a fortiori avec les pauvres ou les défavorisés ?

Car enfin, si nous y étions disposés, pourquoi ne l’avons nous pas fait ?
Les grandes religions, qui sont nées, semble-t-il, de la volonté de fournir des facteurs d’unification aux sociétés toujours croissantes et de plus en plus diversifiées engendrées par la révolution agricole, semblent au bord de la déroute. Elles unissent encore de grandes masses,
mais avec de moins en moins d’efficacité, et toutes sont de plus en plus déchirées par des schismes internes. Le rôle de la religion est de fournir un anesthésique à ceux qui sont incapables d’affronter le
monde tel qu’il est, soit de fournir un soutien à l’État, même lorsqu’elle le fait au mépris de ses propres
principes. L’État lui-même, pour s’affirmer, s’appuie toujours davantage sur la violence intellectuelle et
physique. Il est le moule où s’élabore le nouveau système, et les bavardages creux des chefs d’État et de leurs collaborateurs montrent, comme le reste, que nous sommes bien engagés sur la route ikienne, où l’homme doit non seulement ne pas croire, ne pas aimer, ne pas espérer, mais aussi ne pas penser. 

Le rôle du gouvernement semble être considéré comme consistant simplement à gouverner, à se conformer au système et à imposer le conformisme aux gouvernés. Le mot « démocratie » a encore une certaine vertu soporifique ; il donne aux estomacs bien remplis et non pensants un sentiment de sécurité, mais un bon gouvernement tient les hommes qui pensent et qui ont la volonté de
s’exprimer pour des gêneurs, qu’il faudra détruire si on ne peut les rendre conformistes. Il est à observer
également que les postes de gouvernement importants sont occupés non point par des hommes intelligents, mais par des hommes dotés de capacités politiques certaines (ce qui ne veut pas dire de capacités sociales).

Le triste état de la société dans le monde civilisé d’aujourd’hui, qui contraste tellement avec la société encore « sociale » des « primitifs », est dû dans une large mesure au simple fait que l’évolution sociale n’est pas allée de pair avec l’évolution technologique. Celle-ci a non seulement été incroyablement rapide, mais elle s’est accélérée, nous emportant dans une direction inconnue
mais qui pourrait bien être celle d’un avenir que connaissent déjà les Iks. C’est cet avertissement dément, insensé, aveugle au changement technologique que nous
appelons « progrès », en dépit des désastres qu’il provoque autour de nous, notamment la surpopulation et la pollution, dont chacune pourrait suffire à détruire l’espèce humaine à brève échéance sans même que l’y aident d’autres « progrès » technologiques tels que la
guerre nucléaire. Mais étant déjà devenus des individus asociaux, nous nous disons que cette extermination ne se produira qu’après nous, ce qui est faire montre d’un sens de la famille et de la responsabilité sociale comparable à celui des Iks.

À supposer même que nous puissions empêcher le désastre d’un holocauste nucléaire ou celui de la famine presque universelle à laquelle on peut s’attendre vers le milieu du siècle prochain si la population continue à se multiplier et si l’on ne remédie pas à la pollution, quel sera le prix à payer, sinon celui que les Iks ont déjà payé ?
Eux aussi ont été poussés par le besoin de survivre malgré des conditions apparemment impossibles, et ils l’ont fait au prix de leur humanité. Nous commençons déjà à payer ce prix-là, mais la différence entre eux et nous est que nous avons non seulement encore la
possibilité de choisir (à condition d’en avoir la volonté ou le courage), mais aussi la capacité intellectuelle et technologique d’échapper à leur sort. Beaucoup diront, disent déjà, qu’il est trop tard, entendant par là qu’il est trop tard pour que le changement leur profite. Il est évident qu’un changement aussi radical que celui qui s’impose n’apportera probablement pas de bénéfices matériels à la génération actuelle, mais ceux qui croient à l’avenir et s’en préoccupent devraient se dire que c’est
seulement à cette condition qu’il y aura un avenir. Ce sont naturellement les jeunes que ce défi concerne en premier, et c’est peut-être eux qui tiennent dans leurs mains le destin de la société et de l’humanité. Mais si forte que puisse être aujourd’hui leur exigence de changement, il est difficile de prévoir ce que seront leurs sentiments lorsque, dans quelques années, eux aussi
commenceront à penser à leur sécurité personnelle et à leur vieillesse. Il n’est pas moins difficile de dire combien de temps encore nous aurons la possibilité de choisir, avant d’être irrémédiablement condamnés.

Les Iks nous enseignent que nos valeurs humaines tant vantées ne sont nullement inhérentes à l’humanité, mais qu’elles sont associées à une forme particulière de survie appelée société, et que toutes, y compris cette société elle-même, sont des luxes dont on peut se dispenser. Cela ne rend pas ces valeurs moins admirables ou moins désirables, et si l’homme a une grandeur quelconque, elle réside certainement dans sa capacité de les défendre, de s’y accrocher à tout prix, voire de leur sacrifier une vie déjà pitoyablement courte plutôt que de sacrifier son humanité. Mais cela aussi implique un choix, et les Iks nous enseignent également que l’homme peut perdre la volonté de faire ce choix.
Les Iks ont renoncé à tous les « luxes » au nom de la survie individuelle ; ils sont devenus un peuple sans vie, sans passion, sans humanité. Nous nous attachons à des absurdités technologiques et imaginons qu’elles sont les luxes qui font que la vie vaut d’être vécue. Ce faisant, nous perdons notre capacité de survie sociale et non purement individuelle, notre capacité de haïr aussi bien
que d’aimer. Nous perdons peut-être notre dernière chance de goûter la vie avec toute la passion qui est l’expression de notre nature d’homme et l’expression même de notre être."

samedi 26 juillet 2014

Les fauves: la désymbolisation

La désymbolisation est un terme batard qui explique que si on retire aux individus leurs palliatifs sociologiques qui fondent leurs structures, ces mêmes peuples vont devenir a "nos" yeux, des barbares.
Cette destruction ont l'as vue partout sur la planète, qu'elle soit le fruit d'une invasion, de déplacements sociaux economiques, d'une épidémie, ect.
Pourquoi j'en parle?

Parce que a chaque fois revient la même problématique: la perte du minimum vital entraine de facto, la déliquescence  des liens sociaux qu'ils soient spirituels, familliaux ou amicaux.
C'est certes variable mais indéniable.

Cette desymbolisation a toujours été menée avec violences, que cela soit subie ou combattue. L'un des meilleurs exemple de cela est le nazisme et le Communisme qui ont utilisés cette violence contre leurs propres peuples mais également les autres.
Le resultat, nous le connaissons. Et actuellement, le Neo-libéralisme, le libéralisme et même le paternalisme ont provoqués cela. Nul salut en dehors de la productivité dit la société !

Les Iks en Ouganda dans les années 80, furent un autre exemple de cette violence symbolique visant a detruire l'ethnicité et l'identité d'un peuple.
Le gouvernement en place crea une reserve pour sauver les animeaux, mais interdit a ce peuple de chasser et de vivre de ceuillette comme autrefois. On leurs ordonna de devenir des paysans et des fermiers. Le problème c'est qu'on leurs donna une terre aride, sèche en milieu montagneux et que les famines s'ensuivirent.
Le resultat social fut une déliquescence totale (qui heureusement de nos jours fut vaincue, en partie graçe aux ONG): la survie tenant du principe vital, l'enfant, les malades, les agonisants, les vieux etaient vus comme des boulets et des bouches inutiles a nourrir. Leurs sociétés devint comme la notre: un système de manipulation, de traitrise et d'exploitation mutuelle.
C'etait marche ou crève...la vie n'avait aucune valeurs a leurs yeux. Et on retrouve cette pensée dans tout les grands problèmes sociaux ou catastrophes sociales: Il suffit de lire les contrendus des Famines ancienne et plus récentes pour se rendre compte que ce comportement est humain, et que nos "belles" valeurs ne sont qu'un vernis.
Les famines, l'extreme pauvreté et j'en passe font que la déliquescence sociale permet a une minorité de prendre pouvoirs et de manipuler la masse a ses besoins. Ce fut la cause de centaines d'années de souffrances, mais également la cause de grands massacres, a l'image des Irlandais et d'une partie des pauvres a l'Epoque victorienne, jugés trop nombreux, bouches inutiles a nourrir et catalogués comme Dechets (ils n'etaient même plus humain pour l'homme de salon de l'epoque).
Le siecle des Lumières et le suivant, celui de la révolution industrielle donne énorment a penser quand a la violence symbolique des riches et la recherche de la destruction symbolique qui donnait l'unité et corps dans les classes populaires et paupérisées.

Il est étrange qu'on retrouve cette desagrégation avec a chaque fois les mêmes causes et donnant toujours les mêmes effets: Fin de l'empathie, survie fixée uniquement sur soi ou les siens, et le reste ne comptant plus que comme un moyen de survivre, donc a exploiter. Qui n'as pas entendu nombres d'histoires d'Esclavages modernes dans des fermes, des institutions, ect, concernant des sans abris, des handicapés ou des pauvres?

Au canada par exemple: on a les Atikamekw:  Ce peuple vivait de l'orignal, dans les années 70-80, le tourisme et l'industrie du bois a déboisés et detruit leurs sources de nourriture et de vie, reduisant leur territoire de 80% par endroits, et a d'autres a 40%.
Le resultat etait que face aux manques nourriciers, l'Etat intervint, donnant des subsides. La télévision, le Coca, le 4x4 devint le sein nourricier, et la déliquescence commença. Cela pris des proportions telles que des jeunes préféraient le suicide a cette lente agonie.
Dès qu'on retire aux gens, leurs terres, leurs lieux de vie, leurs croyances, leurs bases de vie en société, cela se traduit irrémédiablement par une agression individuelle entre les membres, chacuns exploitant les autres pour en tirer profit. Car ce qui reste n'est alors que du vide, un non-sens existentiels.

J'ai tendance a dire que le vide existentiel, n'existe pas, on peut le combler de milles façons, cependant les gens l'ont comblés avec du travail, et maintenant que ce dernier est detruit a grande echelle, les gens sont en souffrance, et recommence cette auto-mutilation sociétale, cette destruction dédiée uniquement a la survie et a la proclamation du "Moi, J'existe et les autres crèvent".

Il est indéniable que nos sociétés doivent recouvrer une volonté spirituelle et psychique, le problème c'est qu'ils se tournent vers des bonimenteurs, des religions agressives qui finalement ne font que conforter le modèle social dominant, et donc ces personnes continue de souffrir, tout en faisant souffrir les autres.
Redonner du ciment a la société autrement que par le travail, la productivité et la religion, est faisable, mais pour cela, il faut que l'humanité reflechisse réellement a ce qui la fait vivre, ce qui la fait avancer...et il est indéniable que cela ne fut ni le travail productiviste, ni la religion, ni la société marchande, mais la philosophie, la psychologie, la sociologie, les sciences tant pure que humaine.

Dommage que les gens ne s'en rendent pas compte, surtout quand on sais que pas mal de grands inventeurs imaginaient leurs inventions gratuites pour tous et toutes, et pour tout le monde dans le monde entier.
Au fur et a mesure des siecles, nous avons petits a petits garantis le droits des peuples a avoir leurs terres, mais tout en les forçant a vivre comme nous, a notre façon.
D'ailleurs un des policiers sur les Iks aura cette phrase "ils ne sont plus ougandais mais Européens"...ce qui dit long sur comment nous etions perçus par les peuples dans les années 70-80, epoque des recherches ethnologiques importante.

Pourquoi refuser aux gens le minimum vital? Un toit, un point d'eau, de quoi creer sa nourriture (agriculture ou élevage) etant les fondements mêmes de la société, si cela disparait, on a vu ce que cela provoque: une deliquescence humaine, connue en Europe dans le terme des Clochards, des SDF, des zonards, des mendiants.
Si on regarde bien, beaucoups de peuple consideraient la terre comme universelle a tous., Ma question est: "Quand cela a commençé a changer?"

On sais que la Dette a existé avant la monnaie, la société ou autre chose, mais a l'époque dans bien des tribus, on avait le systeme du don: tu m'offres ca, je te file un coups de main, ect....j'ai connus cela dans mon village autrefois avec mes grands parents. De nos jours, si on file un coups de main, les gens sont près a vous bouffer le bras et a tenter de tirer encore plus partis de vous même. Si vous demandez aide, on vous dit oui, mais on vous demande une contrepartie directe sans repos, alors que parfois vous avez besoin d'une semaine ou deux de repos avant de pouvoirs reflechir et agir concrètement.
Il y a un effet pervers a cela, ce n'est pas pour rien qu'il y a une obsession de la mobilité dans notre société: on fait bouger les SDF constement alors qu'on sais qu'ils ont besoins de repos pour remonter la pente, on fait bouger les chomeurs sous menaces, alors qu'on sais qu'ils ont besoins de soutiens et de repos également pour digerer la souffrance, on fait bouger encore et encore le salarié afin qu'ils ne puissent pas reflechir a ce qu'il subit et ce qu'il vit....
Le resultat est une deliquescence complète de la conscience sociale des plus pauvres, des plus fragiles et des plus soumis, qui finissent par preferer la mort a la vie, et qui parfois finissent par rejeter en bloc cette société, sous le regard méprisant de ceux qui sont encore inssérrés et qui continue de soutenir cette machine infernale.

jour 3: L'eau, la page blanche et les naufragés

Jour 3: j'ai faim...je n'ai pas mangé a satiété sauf hier, en raison que mon cher et tendre a cuit toute la viande (plutot que de la laisser au frigo pour aujourd'hui).
Resultat: monsieur m'as emmerdé une partie de la soirée pour manger.....il me gave et c'est peu dire.
Cependant, je me sens fatiguée pour l'instant, je fume beaucoups, et j'ai la dalle en raison que je ne mange rien de la journée sauf en soirée.
Pas de course aujourd'hui, j'irais au pire chercher de l'eau petillante mais c'est tout.
J'ai fait repas d'un bol de riz avec 100gr de viande maigre cuite au grill (donc sans graisse), j'ai juste salé l'eau car le riz sans sel, je n'aime pas du tout.

J'ai remarqué avoir legerement perdu, je le vois a mon ventre et a ma facilité de marche par rapport a y a 3 jours.  Possible que je rallongerais le jeûne vu les incartades que mon cher et tendre me fait faire (et qui conduise a la dispute si je m'obstine).

Bizzarement mes projets d'ecritures sont là, mais je suis en syndrome page blanche. Pas que je n'ai pas d'idées, juste la flemme, pas l'envie de continuer, j'ai peur que si je le fait que ce que j'ai ecrit (et que mon compagnon trouve excellent si c'etait un vrai livre), devienne mauvais. Etrangement je sais comment commencer une histoire, comment la faire vivre, mais la fin...et c'est là le problème: je n'y arrive pas, j'ai du mal.
Il faut dire que j'ai conçu Ekhidna comme une trilogie: Les Enfants du Createur, La fosse de Cristal et les Poupées de chairs.
Chacun des tomes abordant un thème determiné, mais tous parlant de l'humanité vu au travers de trois prismes: Les humains, les Ekhidnéens (des créatures génétique anthropomorphes) et les Androïdes, et autour d'eux une critique de l'humanité, de ce qu'elle est devenue et de ce qu'elle deviendra si elle continue dans ce sens.
Je n'en dirait pas plus, car c'est un livre tenant a la fois du Cyberpunk, de la Science-fiction en général, du biopunk et de la sociologie. Possible que quand j'aurais fini de l'ecrire, je tacherais de le mettre en lecture ici sur ce blog, du moins le premier tome, histoire d'avoir des rendus exterieur par rapport a mon compagnon...qui reste mon compagnon.

Le second projet d'écriture est aussi une critique sociale, si Ekhidna est une critique de l'humanité dans son ensemble et de ses travers (guerre, perversion, mythe du surhomme, immortalité, ect), Le second dont le titre provisoire est le Requiem de l'âne, est un pamphlet historique, dans lequel, on suis deux trajectoires: celles d'une femme qui de jobs précaires en boulots pourris, va finir par avoir une attaque nerveuse et faire des recherches généalogique le temps de sa convalescence. A cotés d'elle, on a le patron de sa boite, officieusement, vu qu'il est un investisseur, condamné par une tumeur au cerveau, va faire lui aussi des recherches généalogiques, afin de laisser a son fils, qui lui succède quelque chose de plus qu'un empire financier: un nom.
De ce fait, on part du 12ème siècle jusqu'a la renaissance puis au siècle des lumières, avant d'arriver vers le 19ème siecles et sa révolution industrielle. La Première guerre mondiale, la seconde pour finalement revenir a notre époque.
J'ai envie de toucher a un aspect bien spécifique de l'histoire: le changement de mentalités des classes, les combats que certains ont menés, le sort des travailleurs a l'époque. J'ai envie de ne pas rester uniquement qu'en France, Belgique et autres...disons que le recit partira surement de France puis en Angleterre, et bifurquera ainsi plusieurs fois géographiquement.

Bizzarement contrairement a Ekhidna, j'ai du mal a voir comment le commencer, A mon sens, je vois Viviane comme une SDF, ayant un boulot merdique dans un starbuck, j'ai pas encore définit, son opposés est lointain, un simple actionnaire de l'entreprise, ils n'ont pas conscience de l'un et de l'autre. J'ai encore mal définit les idées de ce récit, je dois encore prendre des notes.
Faudra que je tente aussi de finir Ekhidna, du moins le premier tome, j'ai le premier chapitre, peut etre devrais je tenter de faire le dernier chapitre, et ensuite ecrire comment ils arrivent du point A au point C.

Et dernier point: j'ai enfin trouvé le livre de Patrick Declerck: Le sang nouveau est arrivé, L'horreur SDF.
J'avais lu, il y a des années, et c'est un des rares livres que j'ai achetés, les Naufragés, edition terre humaine. Magnifique bouquin concernant les SDF.
Et je reste pantois devant l'idée d'une majorité de cons qui pensent, comme pour Les Pinçon-Charlot, que Declerck est un con de gauchiste, alors que ce mec est medecin anthropologue et qu'il a vécu en tant qu'SDF afin de savoir quel etait les services pour eux dans les années 80. Ce qu'il ecrit n'as rien d'un pamphlet haineux, c'est une realité, tout comme Les Pinçon-Charlot également. Je suis toujours surprise de voir a quel point l'humanité préfèrera se bercer d'illusions plutot que d'affronter la vérité de l'Etat social et de la civilisation dans laquelle ils vivent.

Et c'est peut etre le moteur de mes bouquins: dénoncer cette apathie, cette complaisance coupable de la masse laborieuse....tout en sachant que les gens vont me detester probablement mais malheureusement c'est un fait, et les gens doivent arrêter de se cacher derrière des masques de faux semblants et d'hypocrisie sociale.

vendredi 25 juillet 2014

Radio ici et maintenant: interview

Interview tres interressante et complète concernant la violence des nantis vs le peuple...

Liens: La violence des Riches sur Ici Et Maintenant


Nous sommes tous des monstres

Je vous recommande de faire des recherches sur la vie du peuple a partir du XVIIIème siecles et du XIXème siecles, ainsi que des recherches sur les débuts du XXèmes.

Science de l'homme et de la société

Plutot interressant comme conférence

Obésité programmée



Ces documentaires montrent que l'obésité n'est pas qu'un facteur bouffe: qu'il y a d'autres facteurs aggravants dont les personnes ne sont pas responsables, et qu'ils subissent !

Les ghettos du Gotha


L'ENTRETIEN - Michel Pinçon, auteur de "La... by france24 La violence des riches: interview...
Dans les ghettos du gotha 1 by apocalyptique00 Part1
Dans les ghettos du gotha 2 by apocalyptique00 Part 2
Dans les ghettos du gotha 3 by apocalyptique00 Part 3
Dans les ghettos du gotha 4 by apocalyptique00 Part 4
Dans les ghettos du gotha 5 by apocalyptique00 Part 5
Dans les ghettos du gotha 6 by apocalyptique00 Part 6 Ps: on vois bien qu'ils ont fait lire ces livres à ceux qu'ils ont interviewés, donc dire comme certains l'ont fait qu'ils se sont complaisés a faire une etude selon leurs points de vue, c'est mensonger. Ils sont du CNRS, ils ont été directeurs, aujourd'hui retraités. Et cela fait 30 ans, qu'ils étudient ce milieu....donc on est très loin d'une complaisance.
La Bourgeoisie dans tous ses états - 1ère Partie by stemol Qu'est la bourgeoisie? Ce documentaire y répond, mais elle marque aussi le changement qu'il y a eu entre la vieille bourgeoisie travailliste et paternaliste issues de la bourgeoisie du XIXeme et la nouvelle bourgeoisie actuelle qui s'est adaptées a la finance actuelle violente et agressive.
La Bourgeoisie dans tous ses états - 2ème Partie by stemol Les pinçon-Charlot ont prouvés que c'etait faux....qu'ils se sont transformés et adaptés rapidement. C'est la vieille bourgeoisie paternaliste qui a disparue, non pas celles des heritiers et des rentiers.

La violence des Riches (Pinçon-Charlot)

Florilèges de leurs travaux:












Bonus: un magistral cris


2eme jour: Promenade, ventilo et futurs achats

2eme jours,
J'ai fait une promenade matinale sur deux kilomètres avant de rebrousser chemin. Je hais le soleil, j'en ai horreur, 20 degrés est suffisant pour moi, dès que cela dépasse les 25, je souffre, je sue, j'etouffe.
Et ce, même si j'etait encore mince.
La chaleur me rend malade en général, et le gel ne me gêne nullement. En revanche l'humidité, argh.

Quoi qu'il en soit, Eau ce matin, un peu de crême avec de la pulpe d'agrumes mise de cotés hier.
J'ai été obligée de cuire les 3 steaks pour oli, j'en ai coupés un morceau leger et goutés, c'est mon job, vu que je fait dans la restauration tout autant que je cuisine a la maison en général. J'ai encore et toujours la main trop lourde sur les épices, surtout piquante.

Quoi qu'il en soit, ce midi, chaleur et autres font que j'en pouvais plus, j'ai pris un thé vert froid tellement il fait crevant par chez moi, et la sensation très desagreable de fatigue a fait que j'ai fait une entorse en prenant une boisson energetique que je bois une ou deux fois par semaine quand je dort mal.
Hors la chaleur m'empêche salement de dormir, un calvaire, c'est encore pire avec mon cher et tendre qui me colle dans le lit. Je l'adore mais là, non, me reveiller a intervalles de 2h, en sueur, car il me colle, ce qui me rechauffe encore plus, fait que j'ai passé la nuit avec le ventilo vers moi, histoire de raffraichir mon corps.

Je m'amuse depuis quelques jours a faire des recherches sociologiques rapprochées et comparative entres les basses populaces du XIXeme siecle et notre epoque. Je me rend compte a quel point l'idée de "surplus" d'inutiles est devenu....evident. En clair, on vois très bien qu'il y a un véritable retour a certaines mentalités anciennes, datant des siecles antérieurs, particulièrement les idées datant du 18 et 19ème siecles, et ce que ce soit dans le milieu du travail, social ou encore du language et du comportement.
Encore que le comportement, je ne vais pas trop en dire, beaucoups agissent en realité différement, il n'y a pas cette violence qui etait si courante a l'epoque. Cependant revoir des mentalités, des pensées d'époque a la notre, est loin d'être réjouissant, quand on sais les catastrophes humaines que cela produisit a l'époque.

Les travaux de Pinçon-Charlot sont également édifiant, et je dois avouer qu'il est enervant d'entendre des pseudo intellectuel, les vouer a l'egemonie en arguant que leurs travaux sont: "vulgaires, populiste et hors de propos"....je vois cela comme une peur de classe, et on parle tout de même de chercheurs du CNRS....mais non, ils sont trop "populistes" pour être crédible.
Putain de bobo hipster a la con....chancre de l'art (car désolé mais quand je vois certains avatars de l'art moderne, je considère cela comme de la merde !"....et de la masturbation intellectuelle.

Ca me fait l'effet du bourgeois qui visitait les camps de fortune dans les années 50 au son d'un: " c'est si vulgaire et populaire, ho j'adore"...dite le avec une voix nasillarde et empruntée, vous serez dans le ton.

Bon, en dehors de cela, je suis a la recherche de ma balance perdue....fourée, je ne sais ou dans l'appart, en esperant qu'on ne l'as pas jetée, sinon ca va m'emmerder gravement pour calculer mon poids au jours le jours.
Faut que j'aille faire le plein d'eau, j'en ai plus, mon cher et tendre a vidé les 4 bouteilles d'eau en 2 jours, pour une fois, c'est lui qui a bu plus que moi, cependant, tout ce qu'il reste a boire au frigo sont les fruits et deux canettes de Monster/Rodeo, soit des boissons energetiques que je bois quand je suis au turbin chez mon patron (apprentissage).

Mon cher a fait a manger et je viens de voir ce matin ce que c'etait....je pensais qu'il avait utilisé la viande hachée maison en petite quantité dans de la pâte que j'avais faites hier pour lui faire des burns, bah nan....il avait en fait enroulé une petite saucisse sèche et rajouté du fromage.
Il me savait au regime et m'avait dit "t'en fait pas, c'est bon pour ce que t'as"...

Putain je sens que je vais m'exiler en pleine nature, et je l'ai engueulé ce matin. En realité, il a peur que le fait de ne pas manger sauf du jus de fruit/legumes et un peu de creme allegée ne soit trop nocif (perte de poids trop importante), donc bah il veux que je mange au moins un truc dans la journée.
Donc j'ai fait plaisir, j'ai mangé 15gr de viande cuite pour lui, histoire qu'il me casse moins les pieds, esperons que ca tienne.
Je vais me préparer un jus et faire demain quelques courses (aller chercher pommes, carottes, oranges, pamplemousse, bananes et autres joyeusetés). J'ai peur de prendre d'autres fruits et légumes car certains ne sont pas tres juteux (nos oranges n'ont quasiment pas de just TT).

Sur ce, bonne journée...mon tendre fait la sieste et moi je me renseigne.
J'espere avoir la place mardi prochain, et ainsi commencer a boulotter en tant qu'apprenti, une amie m'as dit avoir un job, de la plonge, je lui ai dit que je prenais.
Je refuse de faire un truc que je hais comme le nettoyage et autres, j'ai vu ma belle mere, mes tantes, et des personnes de ma famille se faire casser le dos par ce job, ne jamais arriver a avoir le plein d'heures, etre traitée comme de la merde, etc...
Il y a une sale mentalité depuis maintenant des siecles concernant les plus riches ou les aisés envers les classes pauvres, meme entre eux, les personnes ayant un job salariés sont méprisant envers ceux précaires, et on s'etonne après de perdre nos droits?
Donc j'ai décidé de faire le metier que j'aime: travailler en restauration. Cuisine principalement, car la salle, j'ai pas le physique pour, meme si je tente de perdre du poids afin d'aller mieux et d'alleger les problèmes que cela me provoque au dos, pieds et chevilles.
Moi qui aimait la marche et la rando, je me sens essouflée et mal dès que je fait un effort trop important, donc bah...j'ai prévu de perdre, quitte a le perdre trop rapidement et a rester très bas ou en jeûne semi permanent.

Un conseil: faire cela n'est pas toujours bon, et surtout si cela ne vous sert qu'a perdre du poids, sans changer vos habitudes alimentaires. Un jeune doit servir a deux choses: purifier le corps et l'organisme, et a cotés de cela il permet de perdre du poids rapidement afin de retablir un equilibre dans l'alimentation.
Mais cela ne fonctionne pas pour tous, principalement parce que manger n'est pas le problème numero 1 de l'obésité.

Il y a les perturbateurs endocriniens, les graisses saturées, la malbouffe peu chere des pauvres (car une salade en sachet, faut le dire: c'est degueu), les perturbateurs chimiques, les problèmes psy (mon cas), non soignés et non "digérés", les maladies, les médicaments, ect...
Il y a plein de facteurs...dans mon cas, je suis une mangeuse compulsive: je mange peu mais je grignotte le long de la journée, ce qui n'est pas bon. Et mon seul repas est le soir: un bol de nouilles avec bouillon et legumes chinois. Un Ramen mais non gras (pas de graisse) et très piquant.
Je ne mange pas le matin, parce que cela me rend malade (nausées) et le midi, bah en général c'est pour diminuer l'acidité stomacale qui remonte (donc je bois généralement du lait de soja....ce qui est mauvais car contient enormement de B6).

Le pire c'est que je n'ai pas faim: je remarque que je mange parce que je m'ennuie, c'est la meme raison qui fait que je fume: j'apprend des choses, je lit, ect...mais je me fait chier.
Courir, je ne peux pas, la faute a mes deux accidents etant gamine ou les tendons de mon pied droit a faillit etre sectionnés, donc de ce point de vue, pas le choix. Le Velo? Ma phobie sociale m'en empêche.
Me reste quoi? bah diverses choses, que je doit acheter: deux choses: un sac de frappe et des gants (ou pas). J'ai une rage et une colère a évacuer, et je sens que j'ai besoin de cela. Ca me fera du sport.
Mon compagnon a toujours été surpris d'un truc: je suis fort musclée des jambes, mais j'ai peu d'abdo et de muscles dans mes membres supérieurs, alors que lui c'est le contraire. Seul exception, les muscles des epaules et dorsaux qui sont bien devellopés chez moi, du fait que j'ai tendance a porter des trucs lourds avec mes epaules et dos.
Faudra ptete que je prévoie de racheter une balance mais cette fois: electronique

Un jeune de plus de 21 jours ou de plus de d'une ou deux semaines doit être vérifié avec votre medecin car ce n'est pas conseillé aux personnes qui ont certains problèmes. Pensez qu'en jeunant, votre corps va pomper certes dans les graisses mais surtout va pomper dans les muscles. Un jeune complet demande du repos, au pire une heure de marche par jours, et une diete seche, ne doit pas exceder 3 jours (jeune sans boire ni manger, qui est dangereux).

Donc si vous voulez jeûnez: demander a voir votre medecin et surtout ayez son avis et feu vert !


jeudi 24 juillet 2014

IMC et poids ideal

Je mesure entre 1m68 et 1m71, ce qui selon le calcul me donne normalement un poids ideal entre 55 et 75Kg.

Hors je fait actuellement plutot entre 135 et 140 kilos, ce qui veux dire qu'il faut que je perde 85 Kg, et surtout maintenir ce poid ideal.

Je me suis donnée un but, celui de faire cette cure pendant 21 jours, je vais tacher de tenir, malheureusement, vu mon compagnon, je sens qu'il va m'en faire baver, juste expres pour que je craque...il l'as deja fait.

Enfin soit: souhaitez moi bonne chance !

Jour 1: Où l'on découvre qu'une centrifugeuse c'est plus compliqué que prévu

Jour 1:
Aurant le dire, la centrifugeuse est arrivée, on l'as testée et j'ai découvert que c'etait pas aussi simple que prévu. Moi qui me voyait deja avec un jus de banane, j'ai vite déchanté en voyant que c'etait plutot de la purée de banane que je faisait.
Mélangé a de la pomme et du citron, c’était pas si mauvais......si je n'avais pas fait les pelures avec le citron.

Donc après avoir joué avec l'appareil pour voir comment il fonctionnait, je me suis préparé deux jus et j'ai mis la viande pour mon cher et tendre dans le four.
Je n'ai pas faim, j'ai surtout soif en fait (je bois de l'eau pourtant en petite quantité depuis ce matin).

En revanche, nouveauté sur ma recherche d'emploi, j'ai rdv demain avec le chef d'un resto de ma région, et j'ai demandé a une amie si elle avait des connaissances dans la restauration, qui pourrait m'avoir même une place de plongeur. Même si c'est a temps partiel, payé 500E, je prend, j'ai besoin de travailler.

J'ai passé presque 1 an et demi en rue, 2 ans au chômage, 3 ans a chercher a tout va, sans avoir rien d'autres que des contrats journaliers ou des boulots tellement merdique avec des petits chefs qui me pourrissaient l'existence que ca a fini par me bouffer.
Un conseil: faites le metier que vous aimez, faire un job que vous haïssez et qui va a l'encontre de vos valeurs riquent de vous rendre malade tant mentalement que physiquement (migraine, somatisation, etc)....

Pour ce premier jour, en tout cas, je n'ai pas faim, au pire, j'ai la purée de banane qui fait office, mais je ne doit pas en manger trop, en raison du problème numéro 1: la concentration en potassium qui peut être fort nocive.
Donc: Pommes, citron, banane, orange, cette pulpe mélangée a 100Gr de crème fait un bon encas.

Je verrais demain ce qu'il en est concernant mon poids.

1er jours: Symptômes

Je parle de symptomes parce que mon obésité a des effets collatéraux assez gênants et qui sont handicapants dans la vie de tout les jours.

- Difficultés de déplacement
- Mal de dos
- Mal aux articulations des membres postérieurs
- Gonflements des jambes et des chevilles
- Ventre et seins distendus
- Migraine
- Mauvaise circulation du sang
- Mauvaise coagulation (un simple bobo m'as pris carrément un mois, contre 3 jours quand j'avais 20 ans)
- Infertilité (meme si mon compagnon pense en être la cause)
- Phobie sociale
- Peur du regard des autres
- Discrimination
- Perte d'estime de soi
- Sudation prononçée (et odeurs corporelles peu agreable)
- etc

Cette liste n'est qu'un avant-goûts de la torture quotidienne qu'on subit quand on est obèse.

Les gens disent: "ils n'ont qu'a pas manger", oui, certes, mais quand vous ne faites deja qu'un repas par jours, qu'est ce qu'il faut faire? Un repas desequilibré deux ou trois fois par jours, ok, je comprend l'obésité, mais une fois par jours, parfois un jour sur deux, il y a un problème non?
De plus, la malbouffe ne prend pas tellement une grande part: la majorité de notre nourriture etant des nouilles, du choux chinoix (donc gouts tres leger), des ognions, radis, fruits rouges, Pdt et Salades et quand il y en a, amande.
Le reste, certes des produits transformés, style pizza (fait maison), lasagnes, chips, soda, poulets panés, kebab maison, chili con carné, tourte a la viande (fait maison), croque monsieur, etc.
Le Soda, j'avoue en boire pas mal, en raison que le petillant me donne l'impression de fraicheur que ne me donne pas l'eau plate. Donc ici, si eau, ce sera de la pétillante, souvent aussi car le gaz me permet de limiter la faim.

Donc j'ai décidé d'envoyer mon compagnon chercher une centrifugeuse et plusieurs kilos de fruits, la bouffe actuelle dans le frigo est des legumes a pots au feu (navets, carottes, ect), et de la viande (steak, saucisse de campagne, de poulets et du tartare nature).
Je me garde le nature, pour plus tard, idem des nouilles (qui ne contiennent aucun agents gras: juste de la poudre chimique donnant du gout, auquel j'ajoute du piment soit frais soit tabasco).

Ici commence la cure de 21 jours, depuis ce matin, je ne bois que de l'eau et j'ai l'impression d'un sac d'acide dans le corps avec reflux gastrique peu agreable.
il est midi, je n'ai pas encore mangés, je regarde après des places d'apprentis en restauration sur le net, quitte meme a regarder pour des places de boulangers ou de bouchers.

J'ai des citrons, je pourrais les manger mais bon, j'attendrais (probable que j'utilise la pulpe pour faire des préparations cremeuse fraiches a 0% pour le soir ou le dejeuner, vu que je ne veux pas jeter quoi que ce soit).

J'espere deja que changer le soda par de l'eau pétillante va changer quelques choses.

Où comment j'ai décidé de faire un jeûne de 21 jours.

Bonjour,
Je ne donnerais pas mon nom car l'internet est pour moi un cloaque que j'apprecie peu, tant les gens, derrières l'anonymat du net, ont tendance a juger les gens sur les apparences.
Hors, un vieil adage dit "l'habit ne fait pas le moine"....c'est ainsi que j'ai rencontré des gens bourgeois très vulgaire et pourtant, devant qui on evitait de dire la vérité, Et a l'opposés, des personnes SDF ou indigentes, qui avaient des diplomes, parlaient différentes langues et qu'un accident de vie avait fini par mener a la rue.

J'ai 32 ans, pas d'enfants, sans emplois avec pour l'instant l'envie de changer de voie (je suis educatrice A2 et autant le dire: le milieu est pas mal bouché) vers les métiers de la restauration.
Pas que j'aime manger, j'apprecie plus la préparation, l'inventivité, l'idée de creer un plat que réellement le manger, c'est ainsi que sans rien savoir de la cuisine, je me suis amusée a faire des tourtes a la viande, alors que je n'en connaissait pas la recette (mon seul defaut etant de ne pas passer la viande et legume au chinois pour retirer le gras).

Ma famille a toujours été assez fort, que ce soit ma mère, ma grand mère, mes oncles, on est quasiment tous en surpoids. Si en général, c'etait acceptés pour les hommes de la famille, chez les femmes, c'etait un vrai deshonneur. Ayant subit une vie de famille infernale, et plusieurs agressions tant psychologique que physique, j'ai utilisés souvent la nourriture comme moyen de reconfort. Pourtant je n'etait pas le genre a rester assises dans mon fauteil, je faisait auparavant de la marche, de la randonnée et beaucoups de balade en pleine nature, y compris de l'exploration urbaine.

Cependant, au fur et a mesure des années, a mesure que je gardais mon mal de vivre, et les agressions subie en moi, je grossissais, principalement pour me creer un moyen de défense. Je pensais que seul les filles jolies etaient agressées, pas de chance, j'ai appris sur le tard que non, ce n'etait pas ma faute et que mes agressions ne provenait simplement que du fait d'avoir été choisie par des tarés comme victime.
Cependant, l'idée de prise et de pertes de poids, au fil des ans est devenu un vrai dilemne pour ma famille. J'etait la grosse sauvageonne qui n'avait aucune graçe, alors que visiblement pour ma famille, si j'avais été plus jolie, moins potelée, plus féminine, cela aurait été mieux. Manque de chance, j'avais une propension a préférer le cotés masculin de ma personne que mon cotés féminin.

Ainsi, a mes 16 ans, je pesais 78 kilos pour 1m71, et a mes 22 ans, je pesais pour la même taille, alentour de 92 kilos. Ma famille a tenté de me faire perdre du poids: ca a été les régimes soupes (juste infâme), les trucs a suer (infect, l'odeur de sueur rance en prime), et j'en passe. Le seul moment ou j'ai perdu du poids fut avec le systeme a point de weight watchers: j'avais chopés un carnet avec les aliments et leurs points, je buvais de l'eau, parfois un verre de coca en internat, et je calculais mes besoins selon le carnet. A l'epoque, je pesais deja dans les 90-88kilos,  Ce regime qui dura quelques semaines, couplés aux activités physique de mon cursus d'epoque (j'etait a l'institut horticole de gembloux section 3eme horticole), a fait que je suis passée d'une taille 52 a une taille 46, autant le dire, j'etait hyper heureuse mais cela ne dura malheureusement pas, car il faut tenir sur le long termes, ce que j'ai toujours eu du mal.

La principale raison etait que nous mangions a la maison, énormément de produits transformés, les légumes frais et autres etaient surtout quand il faisait beau temps. Et comme j'ai passé mon adolescence en internat, autant le dire: énormément d'aliments en internat ne sont pas biologique en dehors des légumes et fruits, tout le reste sont des aliments transformés.
Donc, j'ai tenté de suivre ce regime un moment, plusieurs mois, ce que j'ai reussi a faire, cependant, en internat, si vous pouvez demander de la nourriture végan, il est difficile de tenir autrement. J'avais une amie Vegan, mais personnellement, j'ai besoin de protéine, même si je digère mal le lait de vache, yaourth, fromages et autres produits issus du lait ne me pose bizzarement pas de problèmes, en revanche, le lait même vanillés ou chocolatés me rend malade directement dans l'heure.
Il en est de même des aliments gras: je les cuits au four, sauf la viande fraiche que je cuit en grill ou a la facon de ma grand mère (beurre, ail et echalottes). Cependant, j'ai eu une grande consommation de soda durant mon enfance et adolescence, a cela se rajoute que je bois énormément (plus de deux litres par jours), et fumer n'as rien arrangés a cela.

Fumer a été un bon coupe faim, cependant, ca rend autant accro que le reste. La bouffe, dans ma famille, et a l'internat, c'etait trois repas par jours, pas toujours frais pas toujours sains, mais on faisait avec. Mon poids a toujours oscillés entre 75 et 95 kilos, donc en surpoids.
Cependant, il y a 10 ans, je me suis retrouvée dans une sale passe: de lourd contentieux familliaux ont fait que ma mère m'as mise dehors, a la rue. Et si je n'avais eu mon compagnon, j'aurais fini parmis les clochards plus que probablement.
Comment définir cela? Vous ne savez pas ou dormir, vous n'avez pas d'argent vu qu'on vous a forçé de stopper vos études supérieures, et vous n'avez quasiment aucun amis dans les lieux car la majorité en internat provenait du fin fond du pays, et bien peu aurait accéptés de m'aider je pense, sachant que beaucoups etaient dans des situations financières aussi précaire que ma famille a l'époque.
Ca a été un choc de voir qu'au lieu de m'aider a passer ma dépression, ma famille me mettes dehors, alors qu'ils avaient délibérément coupés tout moyens financiers pour moi effectuer mes études, je survivais a peine avec 35E par mois pour faire le trajet en bus, laver mes vetements, tel a ma mère et acheter mes livres. j'avais un petit loyer mais c'etait trop pour une partie de ma famille (165E), qui voulait que je travaille pour financer mes études. La Crise etait deja là, et nous etions en 2006-2007, autant dire que du travail, meme au noirs, j'en ai pas trouvé des masses, surtout avec le physique bibendum que j'avais déjà a l'epoque.

Quoi qu'il en soit, ce choc a fait que j'ai tenté de me battre pour m'en sortir, puis voyant une a une, les portes se refermer sur moi, sans possibilités de m'en sortir, n'existant quasiment plus en tant que citoyen, j'ai compris durant cette années sans toit, ni droit, que notre citoyenneté n'est pas acquise, ni même le rang d'humain n'est donné parce que vous naissez. Non, il ne vous est donnés que si vous prouvez que vous avez un compte en banque. La Méritocratie? Elle n'existe pas, et elle n'as jamais existée !
Sur ce point, je considère ma vie comme une preuve qu'on peut faire tout les efforts qu'on veux, se plier en 4 pour satisfaire sa famille, tenter de faire les meilleures études possibles (je tentait de faire des etudes supérieures en psychologie puis comptait bifurquer en Médecine), si votre compte en banque affiches zero ou négatif, vous n'êtes pas humain, vous n'êtes meme pas considéré comme faisant partie de la société de production. J'ai une conscience sociale très forte, car ma famille a été bourgeoise avant de dégringoler l'echelle sociale au début du siecle dernier (XXème) pour finir dans les mines a charbon de la région Caroloringienne.

Je me suis repliée sur moi même après un an a tenter de trouver des solutions, mon compagnon m'as forçée a m'inscrire au chomage et j'avoue que cela a été une torture d'être vu comme un chien, un déchet qui n'avait pas le droit de vie. Car c'est ainsi qu'on vous voit: on vous fait l'aumone d'une allocation....dans les faits, j'avais envie d'eclater des tetes contre un mur en leurs hurlant que non, ce n'etait pas une aumone, que tout le monde pouvait vivre sur cette terre normalement, via allocation universelle, si une minorité de "Connards" n'etaient pas occupées a s'approprier tant les terres, que les ressources et l'argent. Et qui se croivent indispensables.
Je me suis repliée et pendant deux ans, j'ai perçu le chomage Belge, jusqu'a ce que coups dur après coups dur, je finisse dans un tels etat de délabrement psychologique que j'ai fini par renoncer a la vie. Je voulais mourir, et plus ca n'allait pas, plus je prenais du poids. J'ai perdu mon chomage a l'époque, j'ai tenté de prouver mes recherches d'emplois: la premiere année, mes recherches furent acceptées mais la seconde années, la façon que je cherchais, fut considerées comme un listing....aucuns coups de fils pour savoir si j'avais vraiment postés des cv, rien...en gros, ca evaluait juste le niveau de recherche. J'avais une clé USB avec mes recherches, cependant, elles ne fut jamais vue, ni vérifiée.
Donc bye chomage, et...rien....rien car le CPAS ne pouvait pas m'aider, mon compagnon egalement au chomage gagnait son allocation et prouvait également ses recherches, il me supporta deux ans de plus a déprimer, puis je fini par remonter, ce qui me pris un an de plus. Je cherchais du boulot par ci par là, mais le coeur n'y etait pas, et a ce moment je pesais alentour de 120 kilos. Et le manque d'argent etait tel que je n'avais que peu de choix niveau habillements.

J'ai tenté tout ce qu'il est possible de faire pour travailler, jusqu'aux contrats journaliers: vous savez, ces contrats a la journée, et qui ne vous paie que 3 mois plus tard. J'appelle cela de l'exploitation, personnellement. Mon compagnon a tenté de trouver un job, puis grosse tuile, il y a 2 ans, ma mère est décédée, suicide. J'avais coupés les ponts depuis le moment ou elle m'avait mise dehors. Je ne doute pas qu'elle m'ai aimée a sa manière, mais vivre avec elle avait été une torture, une source de violence profonde et psychologique en continu. On avait perdu deux fois la maison dans mon enfance, 2 fois a la rue, sauvé par ma grand mère, elle avait fait deux tentatives de suicides par le passé, et celle ci etait la dernière. Je passe mes beau pères alcoolique et dans certains cas pédophiles, pour qui elle ferma les yeux parfois. J'ai eu une profonde rancoeur envers elle, et cela a joué dans ma perception du monde et de moi même, etant donné qu'a ses yeux, je n'etait ni jolie, ni graçieuse, ni intelligente....mes cousines etaient toujours meilleures que moi. Niveau situation sociale, peut etre, mais niveau intelligence et compassion, probablement pas.

Ces années et epreuves ont fait que je suis passée a 22 ans, de 85-88 kilos a plus de 132 kilos.
Je cuisine rarement, la pauvreté, le fait qu'on a pas du tout les moyens de se payer des trucs sains (souvent cher par chez nous) font qu'on se tourne vers les aliments raffinés et transformés. Le corps est habitués a aimer les aliments gras et sucrés, c'est un fait etablit. Cependant, au fur et a mesure des années, cette obésité m'as pourri la vie. Je souhaite changer de milieu et de voie de travail, aller en restauration.
Hors, ce milieu n'est pas que la cuisine mais aussi le service, et malheureusement pour moi, le physique a une très grande importance.
Ce n'est pas la première fois que je remarque qu'on ne me prend pas a cause de mon physique. Une année de rue a ruiné définitivement mes dents, et je n'ai pas les moyens de me payer le dentiste. Donc j'ai le choix: soit je laisse pourrir et puis j'arrache tout pour mettre un dentier, et on en parle plus, soit je soigne mes dents maintenant, mais j'ai des doutes, sachant que deja maintenant, je n'ai plus de molaires et que mes pré-molaires sont deja attaquées.

Je n'ai aucune envie de travailler dans un monde qui prône au peuple la "valeur travail" et la méritocratie alors que dans les faits, et ce depuis presque 40 ans maintenant, ce sont les rentiers, les heritiers et les actionnaires qui sont les gagnants réels de ce marché de dupes. Travailler et devenir riches? Cela n'existe pas et les rares cas sont en realités très souvent, des exceptions qui confirme la règle.
Les travaux Pinçons-Charlots en parlent merveilleusement bien d'ailleurs.

Je suis donc là, aujourd'hui avec quasiment 140 kilos, je mesure alentour d'un mètre 71.
Et j'ai décidé que j'en avais marre de subir: donc j'ai décidé de faire un jeûne, purifier mon organisme et commencer a changer mes habitudes alimentaires, meme si je m'accorderais un extra de temps en temps.
Il faut savoir un élément important: notre état actuel fait que ni moi, ni mon compagnon n'avont de revenus, j'agis vis a vis d'une sommes que j'avais économisée auparavant et qui nous donnes une année de tranquillité pour moi et lui, changer de voie, faire notre formation et trouver du travail, (sachant que nos stages sont payés alentour de 400E chacuns, ce qui fait 800E a deux, assez pour payer le loyer).
Le médecin, ca fait 15 ans qu'on y va plus, quand aux repas, et c'est ça le plus fort: je fait un repas par jours, a la limite deux: je mange le matin ou le soir.
En général mes repas se compose de nouilles chinoises hyophillisées agrementées de choux chinois ou d'echalottes, parfois d'un peu de viandes hachées, ce qui reste rare.
Quand ce n'est pas cela, c'est parfois un plat de malbouffe (nuggets, viandelles, pizzas, etc), en fait ca devient frequent quand mon compagnon en a marre des nouilles au choux et au tabasco.
Je mange un repas par jours, plat composé d'un bol de nouilles et d'eau parfumée piquant, mon compagnon mange l'equivalent d'un plat d'un kilo de lasagne par jour avec de la mayo, pourtant devinez qui prend du poids et qui n'en perd pas?!

Et oui, moi !
Persos, si ce jeûne ne fonctionne pas, je ne sais pas ce que je ferais car alors en dehors d'un psy ou d'une operation, je ne sais pas quoi faire.
Nous sommes a la limite de la rue, on tente une dernière chance, en esperant trouver un job ou un lieu d'apprentissage en Restauration pour moi, et même là, j'ai du mal.
J'aime cuisiner, je suis prête a faire des heures sup, a acheter mon matériels et autres. J'ai mal au dos, aux genoux, et aux chevilles.
Moi qui adorait marcher, flaner sur des kilomètres (alentour de 35 par jours), je me retrouve a n'en faire que péniblement 12 (6 aller et 6 retour). Et je n'en peux plus d'avoir mal aux pieds, de ne pas trouver de fringues a ma taille, d'user mes chaussures a vitesse grand V.

Si il est interdit de discriminer, la discrimination des gros et des femmes existe toujours, c'est acceptés, en raison de notre rapport au corps actuel, qui fait que si tu ne fait pas un 36 fillette, tu est considéré comme obèse.
J'aimerais rentrer de nouveau dans un 40 voire meme un 42....

Donc c'est partie pour une Cure de jêune de 21 jours.