mercredi 19 novembre 2014

Orwell, un visionnaire

La politique actuelle des pays, vraissemblablement semble être que pour subsister, il faut limiter la population. Certes pour des raisons ecologiques, une surpopulation d'une espece quelconque, sans prédateurs naturels, provoquent invariablement, une catastrophe ecologique. La perche du Nil en est un bon exemple.
Il y a juste un seul hic: les politiciens, nantis et autres qui ont encore de l'argent dans le système voire beaucoups d'argents, ont décidés que ceux qu'ils sacrifieraient a la sauvegarde planétaire seraient les pauvres, les inutiles, les parasites de leurs magnifiques systèmes neo-liberaux.

Les libertariens sont un bon exemple de ces derniers années niveau connerie abyssale, le club de rome aussi.
Je ne remet pas en cause l'idée de reduire la population planetaire, mais elle doit se faire sur des générations, a l'image des animeaux, et de ce fait, limiter les naissances.
Et surtout imposer que fille ou garçon, ils sont égaux.
Le hic c'est que malheureusement, ils ont fait un autre choix que celui de la logique !

Le problème est que dans le cas de la scission de l'espèce, comme l'as deja montré l'histoire, même récente: pour sauver les "meubles", certains préfèreront eliminers les plus faibles....et dans ce cas classique ce seront invariablement: les malades (physique comme mentaux), les vieux, les plus jeunes (sauf les leurs), les pauvres et les immigrés (la "menace exterieure").
C'est deja a l'ordre du jour, on le voit très bien dans ce qui s'est fait comme lois et commes mesures vis a vis des "classes dangereuses"....
Il est amusant de noter que cette notion de "classes dangereuses " est a mettre en correlation avec la "meritocratie" et le travail "utile" pour la société. L'oisiveté etant "mère" de tout les vices dans les classes dangereuses selon l'idée que l'on a ammenée dans la société.
Sauf que cette idée remonte au 14eme siecle....et que donc c'est un poncif autant qu'une peur illogique.

J'ai relu le livre d'Orwell recement : "Dans la Dèche a Paris et a Londres" narrant ses déboires a Paris et Londres dans les années 1930, pourtant le recit qu'il en fait m'as fait penser a notre epoque (la crasse en moins, la technologie en plus mais la mentalité identique).


Je remet ici l'extrait: 
Si vous parlez à un riche n’ayant pas abdiqué toute probité intellectuelle de l’amélioration du sort de la classe ouvrière, vous obtiendrez le plus souvent une réponse du type suivant :
« Nous savons bien qu’il n’est pas agréable d’être
pauvre ; en fait, il s’agit d’un état si éloigné du nôtre qu’il
nous arrive d’éprouver une sorte de délicieux pincement
au cœur à l’idée de tout ce que la pauvreté peut avoir de
pénible. Mais ne comptez pas sur nous pour faire quoi que
ce soit à cet égard. Nous vous plaignons – vous, les classes
inférieures – exactement comme nous plaignons un chat
victime de la gale, mais nous lutterons de toutes nos
forces contre toute amélioration de votre condition. Il
nous paraît que vous êtes très bien où vous êtes. L’état
des choses présent nous convient et nous n’avons
nullement l’intention de vous accorder la liberté, cette
liberté ne se traduirait-elle que par une heure de loisir de
plus par jour. Ainsi donc, chers frères, puisqu’il faut que
vous suiez pour payer nos voyages en Italie, suez bien et
fichez-nous la paix. »

Plus bas Orwell pourtant considère cet etat de fait comme totalement illogique:
changez les hommes de place, et les uns et les autres prendront les habits de leurs "castes".

Cette ignorance conduit tout naturellement à une peur
superstitieuse de la populace. L’homme cultivé se
représente des hordes de sous-hommes n’attendant
qu’un jour de liberté pour venir saccager sa maison,
brûler ses livres et le contraindre à conduire une machine
ou à nettoyer les W.C. « N’importe quoi, se dit-il,
n’importe quelle injustice plutôt que de voir cette
populace se déchaîner. »

En relisant ce livre d'Orwell, j'avais l'impression pourtant de lire une des etudes sociologique faites sur les SDF ou les pauvres, alignés avec les poncifs qu'on peut lire souvent en filigranne (comme dernièrement avec le directeur du CPAS de ma region arguan que les SDF voulaient le RIS mais ne voulaient pas se reinserrer...c'est sur c'est tellement chouette de vivre a la rue, dans l'humidité, la crasse des villes, sans toits et souvent a la merci des agressions gratuites).

Le but serait de sauver la planète...mais dans les faits, si réellemen c'etait le cas, ne croyez vous pas que ce serait deja le cas? cela fait depuis les années 70/80 que certains crient contre le vent...soit presque trois générations, si on l'avait voulu on l'aurait deja fait, cependant, pour se faire, il faudrait limiter drastiquement la population tout en modifiant les modes de vies.
Car, j'en suis desolée, mais l'activité humaine est l'un des premiers facteurs de pollution, surtout avec notre mode de vie. La surpopulation est un problème, nier cet état fait est illogique, nous savons tous ce que cela ammène invariablement. Ce n'est pas pour rien que notre agriculture s'est modifiée par la suite. Remettre le niveau de la population humaine vers une stabilité pour la planète n'est pas idiot ou extrême, mais un plan a voir sur plusieurs générations.
Croire que l'on peut croitre et continuer a nourrir la population via le bio sans avoir besoin des fertilisants et autres, est une abherration....ce serait revenir au debut du siecle, avec les conséquences que l'on sait (malnutrition, famine, etc)... donc de ce cotés là: il faut aussi trouver une solution car la paysannerie de nombreux pays souffrent énormément tant des méthodes (monoculture detruisant les sols, pollutions, problème d'eau, etc) que des prix (moindres couts, faisant qu'ils survivent a peine pour beaucoups, sauf les gros propriétaires terriens).
Ca fait pas mal d'années que certains groupes ecologistes ou citoyens dans d'autres pays pointent le bio comme un problème: beaucoups d'importations vers les pays occidentaux se font au detriments des cultures locales et des paysans locaux.....et les labels "verts" ont montrés la vaste fumisterie qu'ils etaient.

Si on suit la logique qui a été prise depuis maintenant pas mal d'années, il y a une tendance qui l'emporte: beaucoups de pays sacrifient une partie de leurs populations a une mort lente, dans la rue, par la faim, la drogue, l'alcool voire l'esclavage, mais pour sauver ce qui reste, il y a un sacrifice évident des classes pauvres ou devenue pauvre, dès qu'arrive l'etat de crise dans ces pays. Et ce peu importe qui l'ont a été auparavant. Et les gens n'y retrouvent rien a redire parce que c'est cela ou bien c'est eux qui subiront.
Et je m'en inquiète profondément car autant je considère que limiter légèrement les naissances afin d'amoindrir l'impact humain sur les terres et l'eau est logique. Autant s'attaquer au plus faibles, pauvres ou autres sur des appreciations totalement illogique, non-ethique et surtout asocial me met en rogne.
La suisse risque de prendre cette mesure, mais on oublie souvent qu'en Italie, Espagne, Grèçe, portugal et d'autres pays impactés par la crise de 2007, il y a eu des violences énorme et pas mal de faits divers qui ont été très peu relaté ailleurs dans les médias: Par exemple les meurtres sur les immigrés clandestins ou sur les SDF par des milices dites "citoyennes", les passages a tabac sur des "squatteurs" qui se reappropriaient des terres de culture ou des villages abandonnés, etc, etc.
Ces faits, j'ai du aller les lires sur des médias liés a certains groupes de squats ou certains petits journeaux pour en entendre parler, c'etait la quasi Omerta. Notement sur le plus grand bidonville d'Europe a ciel ouvert, qui se trouve en Espagne et que les autorités tentent de deloger. Mais ces gens n'ont nullepart ailleurs ou aller.

Sauver la planète parfait, le problème c'est:
1° la classe dominante socialement qui arrive a se focaliser quand elle se sent menacée, a contrario de ses adversaires
2° les défis ecologiques qui selon moi, sont possible d'eliminer si on permettait une réelle liberté (non commerciale) de recherches technologique voire bio-technologique (je pense notement au risque dans les 10 prochaines années concernant les 25% d'especes qui vont disparaitre)
3° reduire la population sur le long termes et pas de la facon faites par les puissants (genre ce qu'on a vu en inde dernièrement): c'est a dire: limiter légèrement les naissances car le premier problème est l'impact humain liés a un mode de vie totalement artificiel, mais vu notre nombre actuel, il serait impossible vu notre nombre actuel de vivre de facon naturelle ou peu impactante. Du moins pas sans des moyens de subsistances de base.

Il est quand même a remarquer que seul les femmes sont soumises a cette condition concernant la limitation de population: ici en Europe, c'est le contraire: si vous demandez a être sterilisée pour des raisons qui vous sont personnelles ou qui sont un choix de vie de couple, invariablement on vous repond: "Non"...
Etrangement, je remarque auprès de celles a qui ont a dit non, la majorité sont dans les classes moyennes hautes, tandis qu'il y avait souvent une acceptation quand cela concernait les moyennes basses a pauvres.
Preuves que l'idée est bien ancrée concernant la dangerosité des classes "dangereuses" vis a vis de leurs nombres et de leurs "imbécilités" a faire toujours trop d'enfants.
Ce qui es stupide, sachant que certains groupes d'aides sociales sous entendent parfois, voire souvent a leurs futures bénéficiaires que pour avoir une aide, et donc s'en sortir, celles ci doivent être enceinte....mais sans être en couple.
Ou comment générer encore plus de pauvreté et de difficultés !

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